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Introduction :

   Le musée des Beaux-Arts de Montréal a accueilli du 6 février au 8 septembre 2016 une exposition itinérante: “Pompéi”; reconstituant aux travers de mosaïques, statues et objets du quotidien, la vie publique et privée des habitants de la ville. Cette exposition montre la fascination suscitée par cette ville encore de nos jours. Bien qu’ayant disparue lors de l’éruption du Vésuve en 79 ap. J.-C. , elle se révèle être une source d’informations importante sur la vie romaine au Ier siècle av. J.-C. . À partir du IIIe siècle av. J.-C. et la conquête de la Grèce par Rome, les Romains découvrent le luxe de la Grèce. Grâce à ses nombreux flux de populations et aux échanges commerciaux, le mode de vie et de pensée des Romains a évolué. Celui-ci fut influencé par l’art grec ainsi que par l’art étrusque. L’empire romain, fut touché par ce nouveau savoir-faire qu’il adopta dans la vie publique, et qui se ressent aisément dans la vie privée, notamment chez les familles aisées. Les élites, au travers de leurs maisons luxueuses décorées de peintures et mosaïques exposent une culture large. La Maison du Faune à Pompéi en fait la démonstration.


La Maison du Faune fut découverte en 1830, c'est la plus grande domus(1) de Pompéi  ( avec la Villa des Mystères) de part sa superficie de 3000m2 et ses deux péristyles. Elle doit son nom à une sculpture en bronze qui se trouve dans l’impluvium(2) représentant un faune dansant. Le plan actuel de cette domus est généralement daté du début du IIe siècle av. J.-C.. La Maison du Faune, est richement décorée de parois peintes en premier style pompéien et de grandes variétés de mosaïques. La plus connue et la plus étudiée est celle du combat entre Alexandre le Grand et Darius III, lors la bataille d'Issos. La maison fut dans un premier temps habitée par un Samnite (au IIIe siècle av. J.-C.) avant d’être occupée par un riche propriétaire romain vers le second siècle avant J.-C., qui lui donna sa structure finale. L'ensemble des mosaïques présentes dans la maison témoignent d’influences différentes et montrent la diversité culturelle et artistique présente à l'intérieur du territoire romain.

À travers l'étude de quelques mosaïques nous verrons en quoi la Maison du Faune est-elle une synecdoque de l’empire romain ? Dans un premier temps nous étudierons la tradition gréco-romaine, puis d’autres influences, pour finir par l’étude des mosaïques et leur signification au service de l’élite. 

nota bene : les liens hypertextes sont accessibles en cliquant sur les images.

I. Les influences gréco-romaines : l'importance du répertoire dionysiaque 

    Au IIe et Ie siècle av. J.-C., la culture hellénistique rayonne sur tout le monde antique. Rome est très sensible à cette influence et en adopte certains aspects dans la vie politique et artistique. La ville de Pompéi particulièrement, est la convergence entre les Romains et les Grecs, c'est une ville italo-grecque. Sa population se constitue de Grecs venus lors des vagues de colonisation grecque, et de Romains, qui ont dominés la ville lors de la République. La ville garde un fond important d'hellénisme. La maison du Faune présente cette diversité culturelle. Son propriétaire  (un riche samnite qui parlait trois langues: osque, grec et latin), met en valeur à travers sa villa, le fait qu'il soit en lien avec plusieurs cultures et que se soit un homme cultivé. 

Le plan de la maison reprend celui de la maison grecque: une cour entourée de chambres et différentes pièces. Cependant, ce plan a été agrandi, par un deuxième péristyle. C'est l'adaptation d’un plan grec, en un plan plus développé, plus luxueux (caractéristique absente dans les maisons hellénistiques). Les parois sont recouvertes de peintures de premier style pompéien, et imitent donc des plaquages de marbres colorés. Les mosaïques présentes dans l'ensemble de la maison relèvent aussi de la tradition grecque, par le savoir-faire employé pour les réaliser, ainsi que dans la manière de les décorer. Ces décors sont constitués de deux parties: le cadre et l’emblema(3), la partie la plus mise en valeur. 

La tradition gréco-romaine est surtout reprise à travers l'abondance de thèmes dionysiaques qui décorent la maison. Par exemple, une mosaïque de seuil qui se trouve entre le vestibule et l'atrium présente des masques de théâtre. Il s'agit d'une guirlande de fruits et d’éléments végétaux très abondants avec deux masques de tragédie dont les visages sont très expressifs. Elle est faite en opus tesselatum(4), ce qui permet de plus serrer les tesselles les unes contre les autres, au point où il devient difficile de discerner clairement chacune des tesselles constituant la mosaïque. Le thème des masques est repris surtout pour les bordures des mosaïques, il représente le luxe et le plaisir qui est en même temps associé à Dionysos. 

À l'intérieur d'une des cubicula(5) à gauche de l'atrium, se trouve   une mosaïque en opus    vermiculatum(6) dont l'emblema représente un satyre           et une ménade. A nouveau une scène à connotation dionysiaque  est                         représentée, étant donné qu’ils font partie du cortège de Dionysos. Les deux              personnages représentant une scène érotique, sont en accord total avec                  la pièce dans laquelle ils se trouvent.

 

Dans une autre cubicula, une mosaïque de trois colombes avec un coffret  à bijoux renvoie à l’univers de la richesse ainsi qu'à Vénus. Or, tout ce qui relève de Vénus et Dionysos évoque le monde du plaisir, et donc par extension, la notion d’otium(7)

Cette dernière mosaïque attire particulièrement notre attention puisqu’elle

n'est pas aussi soignée que les autres, les colombes sont très schématiques, une esquisse de perspective avec le coffret peut  être

discernée, et le savoir-faire employé est en contraste avec celui de toutes les autres mosaïques au sein de la villa.

II. D'autres influences : L'érudition d'Alexandrie

    La maison du Faune, n’exprime pas qu’une tradition greco-romaine, bien que ce soit le cas pour la plupart des maisons du monde romain. Le propriétaire de la maison était riche, cela peut être vu par la superficie de la maison (à elle seule elle occupe un îlot d’habitation), la qualité des mosaïques mais également par les thèmes des scènes. 

Le propriétaire avait un intérêt pour les choses de l’esprit et avait donc une culture large, qui peut se relier à une culture artistique et notamment à celle d’Alexandrie. Plusieurs mosaïques, dont celle de l’entrée sud de l’exèdre de la mosaïque d’Alexandre, font référence à l’Egypte antique. Sur cette mosaïque est représentée une scène nilotique avec des animaux et plantes caractéristiques de l’Egypte: crocodiles, hippopotames mais également des fleurs de lotus. Il s’agirait d’évoquer à travers ces éléments, la conquête de l’Egypte par Alexandre après la victoire d’Issos, ce qui expliquerait la place de la mosaïque dans l’exèdre(8), car elle serait en corrélation avec la grande mosaïque d’Alexandre, même si par une réalisation plus maladroite elle semble avoir été réalisée par un autre artiste que celui de la mosaïque d’Alexandre. Il ne faut pas oublier que c’est Alexandre qui fonda Alexandrie, créant ainsi un centre culturel et artistique important. Par conséquent à l’époque hellénistique, les thèmes Alexandrins furent largement diffusés par les ateliers d'Alexandrie dans l’ensemble du monde grec et romain. Ces influences sont présentes sur d’autres mosaïques de la maison.

La mosaïque aux mollusques, se trouvant dans le triclinium(9), représente de nombreux animaux marins, mollusques et coquillages. Une telle représentation à cet endroit pouvait donner un avant goût du repas aux invités. Ce répertoire zoologique semble évoquer le traité d’Aristote, Histoire des animaux, où l’auteur décrit une chaîne alimentaire opposant les poissons aux crustacés et aux mollusques. En outre, le propriétaire devait être attentif aux nouvelles influences du monde romain, et aussi à ce qui était exposé au Musée d’Alexandrie. Alors il est légitime de penser qu’afin de montrer sa connaissance de cette nouvelle culture, il commanda des mosaïques en relation directe avec cette dernière.

Une autre mosaïque, qui se trouve dans le tablinum(10) représente une scène de la vie quotidienne, tout en s’inspirant d’influences égyptiennes. La mosaïque du chat attrapant une perdrix, est un emblema divisé en deux panneaux horizontaux. Les influences égyptiennes sont comprises sur celui du dessus, à travers un chat égyptien et en dessous, à travers de nombreuses espèces différentes de fruits de mer, poissons et canards dont l’un tenant une fleure de lotus (renvoyant aux scènes nilotiques). Cette mosaïque résume bien l’influence qu’a pu avoir la culture égyptienne, et notamment celle de la ville d’Alexandrie sur le commanditaire. L’accumulation de coquillages montre une réelle connaissance de la nature, que les ateliers Alexandrins avaient, de part les bibliothèques et les savants installés à Alexandrie. 

III. Les mosaïques, leur emplacement, et ce qu'il signifie :

les liens entre espace et pouvoir

 La Maison du Faune est une domus construite sous deux phases différentes, elle possède dans la première phase, deux atria, dont le second n’est accessible que par le premier. Dans la deuxième phase, que l’on replace généralement autour de la fin du IIe siècle et le début du Ier siècle av. J.-C., un accès depuis la rue à cet atrium a été percé, et sa monumentalité a été augmentée par l’ajout de quatre colonnes qui l’entourent. Lors de cette deuxième phase, un second péristyle, plus grand que le premier, a été ajouté à la domus

La Maison du Faune possède un ensemble de salles de réception : un grand salon, deux atria, un tablinum. Et possède également les salles habituelles d'une maison : cubiculum, tabernae, triclinium, cuisine,  réserves pour la nourriture etc.

Les décors qui y ont été retrouvés datent du Ier siècle av. J.-C.

Il faut noter qu’à l’inverse des maisons grecques, la mosaïque dans les maisons romaines n’est pas réservée qu’au triclinium, comme l’était l’andrôn chez les Grecs. Dans la Maison du Faune il est intéressant de s’attarder sur les thèmes des mosaïques et de les mettre en relation avec les pièces dans lesquelles elles se trouvent. 

L’exemple le plus frappant est sans doute celui de la mosaïque de la bataille d’Alexandre le Grand contre Darius III. La mosaïque originale a été transportée au Musée Archéologique de Naples et  remplacée sur le site pompéien par une copie. Une partie de l’analyse de cette mosaïque, peut être expliquée par une mise en relation avec la pièce dans laquelle elle se trouve, c’est-à-dire : l’exèdre. Cette pièce prend la forme d’un endroit où l’on s’installe pour parler de choses intelligentes. C’est pourquoi la présence d’une exèdre dans une domus indique que le propriétaire avait une certaine érudition, un certain intérêt pour les choses spirituelles. 

Il peut alors être intéressant d’observer la mosaïque en prenant cet élément en compte. Cela expliquerait la finesse de la mosaïque. Si le propriétaire faisait partie de l’élite, il avait également l’argent pour s’offrir une mosaïque de grande qualité. Les nombreux détails contenus dans cette mosaïque, peuvent faire penser qu’elle est inspirée d’un tableau, elle est réalisée en opus vermiculatum, ce qui correspond à la technique la plus fine de mosaïque. Il suffit de prendre ses dimensions d’environ cinq mètres sur trois pour avoir une idée du temps et de la maîtrise qu’une telle oeuvre demande, et donc par conséquent, de son coût. Une telle qualité dans la réalisation du travail indique qu’il y a de fortes chances que la mosaïque ait été réalisée à Alexandrie, seul endroit dans le monde greco-romain qui soit susceptible de donner un résultat d’aussi bonne qualité pour l’époque. 

Pour revenir sur la relation pièce-oeuvre. Ici elle est des plus logique, puisque l’exèdre est fondamentalement une pièce où l’hôte expose son savoir, ses connaissances, sa culture, y placer une oeuvre de telle envergure, présente d’une part sa richesse, mais d’autre part, l’étendue de sa culture puisqu’il expose à la fois une oeuvre alexandrine et un sujet historique. 

 

Pour compléter cette idée d’exposition de l’érudition de l’hôte, il est intéressant de s’attarder sur la mosaïque de seuil nilotique, se trouvant à l’entrée de l’exèdre. Les mosaïques nilotiques font partie d’un petit courant de l’art hellénistique, qui se développe et est le plus apprécié en Italie. Ce sont des scènes qui souvent représentent un milieu aquatique et dont la faune et la flore font penser à ce qui serait vraisemblablement celle du Nil. Ces scènes sont une invention Alexandrine. Il faut donc ici aussi, noter la démonstration de l’étendue de la culture du propriétaire, puisque les mosaïques nilotiques représentent des animaux et paysages exotiques pour des spectateurs Romains.

Peut-être plus directement que pour les deux mosaïques précédemment mentionnées, celle du satyre et de la nymphe se trouvant dans le cubiculum, est explicitement liée à la fonction de chambre à coucher. Or ici la scène représentée évoque très clairement un sujet érotique, qu’il aurait été difficilement envisageable dans d’autres pièces de la maison comme par exemple le triclinium où les invités étaient reçus pour manger.

 

Il suffit d’observer la différence de qualité entre la mosaïque d’Alexandre le Grand, (qui est d’une finesse incroyable, même pour ses grandes dimensions) et la mosaïque des colombes ( beaucoup plus sommaire dans la réalisation, bien que le sujet soit traité avec quelques innovations comme la tentative de représentation de profondeur) pour se rendre compte que les mosaïques les mieux réalisées, celles pour lesquelles le propriétaire a dû dépenser le plus d’argent, se trouvent dans les espaces où il devait recevoir des invités, des personnes à qui il devait montrer son statut. Le savoir-faire utilisé à travers ces mosaïques, leur sujet, et leur traitement, étaient visiblement une façon sous-entendue d’exposer son rang, son pouvoir ou sa richesse. Le fait que la mosaïque des colombes se trouve dans la chambre à coucher, et donc ne soit pas visible par les invités, montre bien la dimension de marqueur social qui peut être attribuée à l’utilisation de mosaïque dans les domus

Conclusion :

 Après toutes ces différentes analyses, il semble plus qu’évident que les mosaïques de la maison du Faune forment l’un des ensembles de mosaïques le plus représentatif de la société romaine du IIe et Ie siècle avant J.-C. 

En effet, plusieurs de leurs caractéristiques témoignent de différents échanges et influences, entre la péninsule italienne antique et le reste du monde méditerranéen de l’époque. 

La finesse et le savoir-faire avec lesquels a été réalisé la mosaïque de la bataille d’Alexandre le Grand contre Darius III, permet d’avancer deux hypothèses: soit que des artisans mosaïstes Alexandrins aient été appelés pour travailler dans cette maison, soit que le propriétaire a commandé cette mosaïque à un atelier d’Alexandrie. Quoiqu’il en soit, cette mosaïque alexandrine ne peut que démontrer les flux commerciaux et les influences entre Alexandrie (et donc aussi son statut de capitale culturelle et artistique) et la péninsule italienne à l’époque. 

L’univers dionysiaque représenté dans plusieurs des mosaïques, à travers le personnage même de Dionysos, ou simplement à travers des symboles y faisant allusion ( feuilles de vignes, masques de théâtre ) indique également une influence grecque dans le décor de la maison. 

Par opposition, certains détails comme le fait de ne pas réserver les décors de mosaïque qu’aux pièces de repas ( comme cela se faisait chez les grecs) montrent bien que la maison et ses décors, sont tout aussi inspirés de traditions et d’usages romains de l’époque. Grâce à ces mosaïques, le propriétaire cherche à exposer sa richesse et sa culture. Il serait intéressant dans une étude complémentaire, de s’attarder sur les fresques de style pompéien. Cela permettrait de replacer la maison dans des influences locales, et donc, d’accroître son statut de synecdoque des arts et influences diffusés dans tout l’empire romain à cette époque.

 

 

Article réalisé par  Mónica Saravia, Laure Eluère De Bregeot, Emma Aussel.

Bibliographie :

  • Alix Barbet, Les cités enfouies du Vésuve, Fayard, Paris, 1999, p123 à 125.

  • Jean-Michel Croisille, Natures mortes dans la Rome Antique, Picard, Paris, 2015, p20 à 23.

  • Jean-François Coulais, Naples, le Vésuve et Pompéi, Berlin, Paris, 2003, p38.

  • Gilles Sauron, Dans l'intimité des maîtres du monde. Les décors privés des Romains, Picard, Paris, 2009, p. 12-13. 

  • Jean-Michel David, La république romaine, Editions du Seuil, 2000

  • Gilles Sauron, L’art romain des conquêtes aux guerres civiles, Picard, Paris, 2013, p25 à 36

  • Eugenio La Rocca, Mauro Coarelli, Arnold De Vos, Mariette De Vos, Guida Archeologica di Pompei, Arnoldo Mondadori, Milan, 1976.

  • Amedeo Maiuri, Charles Belin (traduction), Pompéi : les fouilles nouvelles, la "villa dei misteri," l'antiquarium, Istituto poligrafico dello Stato, Rome, 1957

Cours magistraux, Université Bordeaux Montaigne :

  • Jacques des Courtils, Art antique : approfondis , 2016. 

  • Renaud Robert, Les arts de l'antiquité, 2016

Webographie :

Notes de bas de page :

  1. domus (sing.)(Lat.) : par opposition au terme de villa, la domus est la maison romaine qui est le plus liée au domaine public et politique. C’est la maison urbaine.

  2. impluvium (sing.)(Lat.) : dans les maisons romaines, bassin ayant vocation à recueillir les eaux de pluie, au centre de l’atrium.

  3. emblema (sing.)(Lat.): équivalent d’un panneau central avec des représentations de figures ( personnes, animaux, symboles, etc.) le plus souvent réalisé en opus vermiculatum ( tesselles les plus fines ).

  4. opus tesselatum (Lat.) : emploi de tesselles prédécoupées en petits carrés (et non plus l’utilisation de galets ou graviers) ce qui permet de réduire l’espace ( et donc l’apparition de mortier) entre chaque tesselles. Leur taille varie autour de 0,8 cm.

  5. cubicula (pl.)(Lat.) : équivalent d’une chambre à coucher. Composée de trois murs clos, la seule source de lumière venait de l’entrée ( pas de fenêtre dans la pièce).

  6. opus vermiculatum (Lat.): les plus fines tesselles employées en mosaïque. Leur taille varie entre 0,2 et 0,4 cm. Permet des nuances et dégradés très fins.

  7. otium (Lat.) : désigne le moment ou l’homme est tranquille et peut faire ce qu’il aime. Le contraire de l’otium : c’est quand on est pris par ses activités (faire ses comptes, travailler) : Négotium -> Négos, activité commerciale.

  8. exèdre (fem.) : à l’origine, équivalent de banc public en pierre en forme de demi-lune, offert par des familles de la cité (prestige pour ces familles car les exèdres étaient appréciés). Des exèdres ont été découvertes dans des gymnases ( lieu ou on dispensait des enseignements). Dans une maison l’exèdre correspond à une pièce avec trois murs clos, le quatrième étant ouvert sur la cour ou la galerie. On s’y installait pour parler de choses intelligentes.

  9. triclinium (sing.)(Lat.) : salle à manger.

  10. tablinum (sing.)(Lat.): salle ouverte sur l’atrium, qui le sépare également du péristyle. 

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